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Nécrose des Bipèdes

16 décembre 2013

Léana et les deux dents de mai

LEANA

Leana,

Lendemain de saint Éric
Tu as huit mois
Mon cœur bat mille fois
Tes souffles sont ivoires
Par deux fois
Et moi je suis sans voix
Lorsque tes grands yeux noirs
Croisent mes miroirs
Tu me projette si loin
Lointain demain
Proche lointain
Tu es étincelante de vie
Innocente de te présence
Inondant ma conscience de ton innocence
Un regard de toi
Un sourire de toi
Et ma vie me traverse
Faite de demain d'hier et d'aujourd'hui
Petite rose de septembre
En ce mois de mai
Nuageux et pluvieux
Tes larmes sous ton regard de lames
Pénètrent mon cœur balbutiant
Puisse t'il battre encore quelques temps
Pour vivre exalter tes rires et tes sourires
Et accompagner tes larmes et tes chagrins
Au grès de nos demains...

Un grand père pour sa petite fleur de lune

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19 avril 2013

Transpire en Commun

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Printemps qui fait gazouiller les petits n’oiseaux et fleurir nos adolescents 
Renouveau qui réveille la libido de nos quadras et quinquagénaires 
Les beaux jours arrivent, le soleil annonciateur de vitamine D pointe son nez
Les filles changent leur garde-robe faute d’un hiver trop chocolaté 

Qu’il est bon que tu arrives enfin ! Renaissance de tant de belles choses 
Toi qui rends nos yeux rieurs sous nos lunettes noires 
Je t’ai attendu comme tous les ans, comme tous les ans tu t’es fait capricieux 
Mais cette année et tu ne sais pas encore pourquoi je t’aime moins que les autre fois

Cette fois je ne suis pas seul avec toi sur la selle de mon destrier 
Ni merveilleusement assis sur le cuir délicat de mon fabuleux 4x4… 
Oùla climatisation ronronnante vient apaiser une belle journée de besogne   
Oui, cette fois je te partage avec mes con-génères et cette interférence est insupportable 
Tu n’as pas idée toi joli printemps et ton compagnon rayonnant de l’apocalypse odorant que tu génères chez mes con-génères. 

En même temps je t’excuse, tu n’es en rien responsable de la folie des pithécanthropes 
Tu savais toi qu’ils adorent s’entasser dans des espaces réduits ? 
Tu savais qu’ils étaient capables d’inhumanité ! Eux, ces humanoïdes ?
Et bien si je t’assure toi dieu de la renaissance, je le vois, je le sens… 

Tu ne connais pas les Transports en Commun ? 
Avec ton arrivée ils deviennent Transpire en Commun… 
Odeur d’aisselles, odeur de pieds, odeur d’haleines nauséeuses... 
Et je t’épargne le couplet sur l’odeur des fessiers et des appendices génitaux à cette heure avancée du jour 
Toutes ces émanations se mélangent dans ces wagons farcis sous Paris 
J’analyse ma propre odeur, moi aussi finalement je pue peut être ? 
Non j’ai beau sentir et sentir à nouveau rien y fait… 
Alors pourquoi ? 

Une seule réponse certains de mes cousins, de mes frères eux n’utilisent pas la belle invention qu’est le déodorant 
Pourtant tant de marques existent, tant de publicités sont faites ventant les louanges et les bienfaits de ce petit geste matinal renouvelable mainte fois dans une journée. 
Ce n’est donc pas de ta faute mon beau printemps, mais bien celle de ces innommables humains 
Qui ne respectent rien et ne se respectent pas… 

A quand le permis de propreté et d’hygiène ? Celui-là au moins je ne le perdrais pas 
Sanction retrait immédiat du droit de circuler en commun sans une désinfection quotidienne et badigeonnage d’antiseptique sous contrôle d’agents de la propreté des lieux commun. 
Merde quoi…, merde…. 
Pas besoin d’en arriver là quand même ! Un coup sous les bras le matin, bien nettoyer son kiki ou sa minette et son QQ c’est quand même pas compliqué non ? Et ce n’est pas une histoire de riche ou de pauvre ça ! C’est juste un des droits que nous nous devons à nous-même et aux autres ! 
Celui du respect… 

J’ai bien cherché un espace moins contaminé dans ce pet géant, voilà mon analyse et la typologie des places auxquelles il faut accéder en priorité : 
1 - Assis dans un des carrés de 4, coté vitre. (Attention ne pas coller sa peau sur la paroi ou la vitre cela colle) 
2 - Debout à côté de la porte, à chaque ouverture respirer et profiter de l’appel d’air 

Par contre éviter absolument les espaces centraux aux barres luisantes, glissantes et dégoulinantes, calée dans l’aisselle d’un cousin… 

Mesurant 1m88 j’ai une pensée pour tous ceux qui font moins de 1m70, sachez que vous êtes en danger de mort et que l’état ne fera rien pour vous et votre assurance complémentaire encore moins.
Et pour les petits que j'aurai frustrés en évoquant mon mètre 88 sachez que l'air chaud monte et donc j'ai cet air fétide effectivement pas en prise directe, mais il brûle mes poumons goudronneux tout de même...
Vive les Transpire en Commun...

13 avril 2013

PETIT HOMME VOULAIT CON-DUIRE

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Il voulait conduire par soif d'indépendance, soif d'évasion !
Avoir son propre cheval, être enfin ce Cow-boys pour découvrir les grands espaces...

 

Le petit homme à grandit et a assouvit son rêve, bien vite il se rendit compte que son rêve n'était qu'un moyen. Moyen de circuler et se déplacer dans l'immensité de sa vie...
Ce permis qui permet tant de liberté, liberté qu'il faut se payer, con-scient d'être dans le même temps un beau spécimen de con-somation. Participant ainsi à notre belle et merveilleuse société libérale de con-sommateur présuré.
Petit homme le sait, l'accepte, pour lui c'est avant tout le seul droit qu'il a pour se con-voyer direction labeur ou bonheur. Petit homme à vue la société se resserrer autour de ce droit chèrement acquis, sous prétexte de sécurité, de nouvelles règles apparaissent, lois payantes et saignantes con-duisant vers l’aliénation d’un système…
Petit homme voit et se laisse porter…

 

Puis vient le jour ou petit homme se fait rattraper par le dieu 48SI, symbole et doigt du jugement dernier, lui annulant ce droit acquis avec tant de fierté 30 ans plus tôt ! Ce doigt qui le replonge dans les abîmes de sa propre existence et l’amène à devoir se plonger dans les bétaillères que le saint état propose à tous les con-génères des castes du dessous…

 

Petit homme compte les jours tout en se battant aveclui même, affrontant avec con-science le monde qui l’entoure. Il va se battre et payer à nouveau pour  reprendre ce permis de vivre en liberté surveillée et con-trolée.
Petit homme pense aussi maintenant fortement à partir, quitter cette société ou l’injustice et les différences non jamais été aussi grande, alors lui il ne partira pas pour un exile fiscal mais juste pour un exil cérébral ! En tout cas il a un permis à vie, celui d’être un con-citoyen.

 

13 avril 2013

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13 avril 2013

BERLIN 1985 QUARTIER NAPOLEON

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9 avril 2013

FLOC FLOC FLOC

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Gris de lumière artificielle, noir de gris, c'est la le quotidien de mes semblables ! Semblables ?
Qu'est ce que j'ai de ressemblance avec eux ! Qu'avons nous en commun ?
Nous ne partageons rien, certains regards ou comportements laissent entrevoir tant de haine, tant de désillusion !
Et pourtant je suis parmi eux !
Font'ils comme moi !
Se posent-ils aussi ces mêmes questions ?
Ou son t'ils déjà tous atteint par ce virus mortel qui liquéfie nos cerveaux ! Cortex endormit dans des enveloppes nécrosées de notre société de consommation !
Rhésus entassés équipés du dernier gadget technologique à la mode ! Soyez tous identiques cri les publicités qui tapissent ces murs gris pour nos âmes grises. Ils sont là et je suis là mais sommes nous frères ou bien cousins ?
Plus j'avance moins j'arrive a me retrouver dans cet amas de chairs vomissant de chaque wagon...
De la musique classique, étrange sensation dans cette atmosphère.
Je m'arrête et j'écoute me prenant même a sourire en voyant tous ces bipèdes courir, le regard fixe vers cette envie de sortir de ce qui communément appelé "transport en commun", ils ont peurs, ils ne sont pas a l'aise, pas dans leur élément c'est pour cela qu'ils courent !
En fait je ne suis pas encore comme eux mais vais-je le devenir avec le temps ?
Non non non je pense a ces prisonniers de guerre qui n'avait qu'un espoir celui de s'évader, je dois penser comme eux ne rien lâcher ne pas me perdre comme eux tous !
Puis-je les sauver ? J'ai beau regarder autour de moi cela me semble un combat inégale ! Ils courent en groupe mais individuellement prêt à marcher sur l'autre si besoin...
Ne change rien marche, laisse toi porter par les tapis roulant et regarde en voyant et je garderai ma conscience..
Un individu d'un pays lointain vient d'entrer dans le wagon 5 hurlant à celui qui veut écouter qu'il ne parle pas français et qu'il n'a pas de pétrole mais que lui le pétrole il le buvait ! Qu'elle belle idée et si nos voitures roulaient au gros rouge, ce pays et cette société serait bien plus riche et les sourires seraient  imprimés sur le fasciés de ces homos sapiens sapiens !
Alors que c'est nous qui courront au gros rouge, aux alcools de tout type, stupéfiants et autres médicaments servit par les castes du dessus pour bien s'assurer que nos boîtes crâniennes fassent floc floc à chaque changement de voie...
Je viens d'entendre un floc ! Non ce n'est pas possible... C'est mon voisin ???
Merde non ce n'est pas moi.....
Arrrrhhhhhh je cours....
 

9 avril 2013

Matin Dindon

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Un matin dindon.
Bien campé sur leur deux pattes chaussés d'escarpins, bottes ou autres moyen véhiculaires protégeant leurs orteils vernis ou incarnés par ce temps ou la gelure reigne !
Les dindons sont sorties de abris, parés différemment certaines chaudement vêtues d'autres plus légèrement découvrant quelque peu leurs anatomie de princesse de basse court !
A cette heure elle ne glougloute pas encore, préférant se rafistoler le bec et les appendices visuels avec toute une batterie d'ustensiles enfouie dans leur besace, d'autres ayant des couvres chefs de toutes les couleurs sur leur ouïes ou circulent des glougloutements chantant l'amour et la venue prochaine du prince des basses cours !
Ce matin j'ai vu des didons multi-couleurs, des dindons sexy (très peu), des dindons maman, des dindons seules, des dindons grands mères, des dindons ouvrières, des dindons fonctionnaires, des dindons secrétaires, des dindons arrogantes , des dindons lardons, des dindons rêvant d'être plus belle que le dindon voisin, des dindons parfumées, des dindons sexuelles, des dindons petits gorets !
Dindons rêvant d'égalité et de liberté ! Dindons révolutionnaire , dindons bonhommes ! Dindons coranique !
Que de dindons différents, quel plaisir de les regarder !
Voilà un attrait du trou que j'avais oublié !
Mais mon plus grand plaisir c'est le matin de partir avec ma fée Dindon à moi !
 

9 avril 2013

Commun des mortels

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Me voilà moi commun des mortels comme mon arrière grand père sous quelques mètres de terre, de béton et de fer !
Mais contrairement à lui de ma propre volonté comme tous ceux qui m'entourent inconnus du hasard aux regards hagards, filant tous vers des directions différentes et bien souvent identiques !
Direction de labeur ou de bonheur.
J'ai envie de creuser, de trouver de l'espace ! Je ne suis pas fait pour cette partouze odorante faite de regard perdu a la musique grinçante...
Comment accepter cela !
Et pourquoi l'accepter !
Je ne suis qu'un singe bien discipliné glissant sur des roues d'acier oxydé de la sueur de ce fondeurs aujourd'hui sans emploi !
Eux si fière et aujourd'hui aux cerveaux rouillés de leur larmes !
Accepter !
Accepter d'être ce singe qui doit plier a ces lois, règles et principes !
19 ans que je n'étais pas plongé dans ce monde, monde de différence et d'indifférence ou s'étale solitude et pauvritude. Je sais qu'il était la mais je l'avais effacé, occulté et a la fois je me suis battu pour lui.
Tout est commun, gris et sombre rien de collectif juste une multitude d'âme singe d'une société abrutissante régnant diaboliquement  dans nos esprits malade de repair !
Contrairement a toi Jean je vais sortir de ce trou pour y replonger demain mais toi tu y a été avec un idéal ! Un idéal que tu as partagé collectivement mêlant ton sang aux leurs, vous unifiant a jamais dans cette terre hurlante.
Oui j'y retournerai dans ce trou commun car je suis un bon singe de ce siècle sans idéal et en perdition....

Pensées du 3/4/2013 !
Un jour dans le trou en commun

28 mars 2013

1990, Septembre Rose

 

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Exosmose virtuose d'un amour certain
Dans la métamorphose des embruns d’un défunt.
Tu jaillis ruisselante d'une vague utérine
Sur ce ventre brûlant de tendresse féminine
Tu es mon septembre rose.


Ton premier cri réveille de son écho brisé,
L'ouragan bonheur qui sommeille dans mes veines embrasées
Et mon regard prélude le bonheur
D’un père en manque de repère.
Mon septembre rose d'amour apothéose.


Passées les cruautés du transfert organique,
Tes yeux s’ouvrent en ce septembre rose
Tes cheveux miroirs d'automne reflètent à fleur de flamme
Ta jeune écorce éclaboussée de femme

Etoile rose à peine éclose
Tu t’expose à la vie et t’impose à la mienne
Ma princesse rose de ce septembre rose

A ma fille

28 mars 2013

2012, Rose de Septembre

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Emanation d’un septembre rose
Nimbe de tendresse tout en rose
Encore couverte de rosée
Tu métamorphose mon septembre rose en mère
Petite fille, rose de septembre

Bonheur qui blanchit mes tempes
Septembre qui recommence
Extrait de semence qui chavire mes sens
Naissance au gout d’ascendance et de descendance
Petite fille, rose de septembre

Timide rose de septembre
A l’aube de ta vie couverte d’amour de mon septembre rose
Ton berceau et demain ton bateau
Merveilleuse petite rose de septembre
Terminator pour rose de septembre
Faire que tes rires soient des saphirs
Tes larmes, pour  toujours de cristal
Tes pétales, à jamais les ailes d’un ange
Tes épines,  défenses piquantes et enivrantes
Petite fille, rose de septembre

Fillette rose de septembre
Pousse éternellement sous l’amour qui t’es donné
Que tes septembre soient à jamais rose
Ma petite rose de septembre

A ma petite fille

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